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Mythologie théâtrale et calendrier

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L'esprit

Ces études qui font voyager à travers différentes cultures très anciennes ne visent en aucune façon à asséner des "vérités historiques". Evoquant des images sacrées dont l'origine plonge dans la "pré-histoire", elles restent dans le domaine des hypothèses qui paraissent plausibles, et se veulent avant tout incitation à la réflexion.

Actualité de la "mythologie comparée"

L'abondance de la documentation (en particulier photographique) venue de tous les points du globe grâce aux moyens nouveaux d'information, relance cette discipline. Elle permet des rapprochements inédits et présente tout à coup comme évidentes des similitudes évoquant des sources communes ou des modes de pensée parallèles, dont l'idée aurait paru inimaginable - voire ridicule - il y a seulement quelques années. Ainsi rajeunie, la voie de recherche ouverte par Max Muller a de beaux jours devant elle.


De quels indices disposons-nous ?

La mythologie que l'on peut considérer comme la mémoire de l'espèce humaine nous transmet :

Des images
Elles apparaissent soit dans les textes issus de la tradition orale, épopées, textes religieux fondateurs, chansons traditionnelles, contes et légendes, soit sur des documents figurés, objets de culte, peintures, illustrations diverses (la céramique et les mosaïques grecques sont une source documentaire étonnante en ce qui concerne la mythologie antique méditerranéenne, de même que la sculpture ancienne et les images pieuses actuelles indiennes pour ce qui est de personnages mythiques encore vénérés religieusement en Inde). Les images figurées, liées au culte, aux processions, aux représentations théâtrales sont plus fidèles, par leur caractère sacré, à la tradition venue des temps lointains que les images décrites dans les légendes. Ces dernières ont été soumises à des impératifs de logique romanesque au cours de leur passage par l'art narratif des conteurs : si on compare, par exemple, la scène de l'aveuglement du Cyclope sur les céramiques égéennes, à sa transposition dans l'Odyssée, on voit que l'image originelle s'accompagnait de symboles explicatifs, de caractère idéographique et religieux, que l'aède a supprimé pour réduire l'épisode à une "séquence d'action" dont les personnages sont présentés comme des héros purement humains.

Des vocables
Ces images s'accompagnent de noms demeurés fameux dans la tradition culturelle de chaque peuple. Ces noms qui souvent furent donnés à des êtres humains, princes ou princesses, au cours des temps, font entendre des sonorités sacrées qui évoquèrent, à l'origine, des entités divines, des puissances créatrices/destructrices prestigieuses. Le nom d'Heraklès, Hercule, par exemple, gardait encore assez de caractère divin, au début de notre ère, pour que le petit peuple romain jure par lui, en intercalant à tout propos dans la conversation des "Herclé" (par Hercule).

Ces vocables se modifient, au cours des siècles, comme tout élément d'un langage, par usure des sonorités, paresse de prononciation, mais aussi par l'usage qu'en font de nouvelles populations, aux accents différents, amenées par immigration guerrière ou pacifique sur des lieux de cultes déjà fréquentés depuis longtemps. Ils restent cependant reconnaissables par leur squelette de consonnes (celui que précisément les premières écritures se contentèrent de noter) Exemple, dans le cas d'Hera-klès/Her-cule: KLw, qui peut prendre les formes Aklew, Klew, Klaw, Kalw, Kilw, Kwl, Kol, Kul, etc.

Cette sorte de radioscopie des noms sacrés qui met en évidence leur structure "vertébrale" permet de reconnaître la présence d'une même entité divine sous un nom prononcé différemment dans une culture différente où on ne s'attendait pas à la trouver. Exercice périlleux où l'homophonie fortuite, la rencontre des mêmes sons due au hasard, nous guette à tous les pas. Certains pensent qu'il faut s'en abstenir complètement.

Elle est pourtant très éclairante quand, utilisée avec prudence, elle s'appuie sur un accord total entre le sens attesté du vocable et l'image représentée : pour reprendre l'exemple d'Hera-Klès,il apparaît accompagné de son attribut distinctif, la Massue, précisément Clava (Clawa). Le thème KLw, coup frappé de haut, coup d'annonce ou coup mortel, génère une grande famille de mots sacrés ou profanes, qui vont de Kill, tuer, à Clé et Clou (cla-viculum, petite massue) et de Kali, puissance lunaire souveraine des flux de vie et de mort, et Cal-endae, le coup d'annonce du mois lunaire, à Hera-Klès. Sous cet éclairage, le Géant Hera-Klèe, Her-Cules, Her-Cole, à la force invincible, populaire dans toute l'antiquité, apparaît comme un "Frappeur céleste" (SwRouHwR = ciel + KLw = frapper de haut en bas), parent du "Dieu au maillet" celte Su-Cellus, et du Géant céleste iranien So-Keil. Il a toute chance d'avoir évoqué, en des temps très anciens un Maître de l'Orage qui frappe par la foudre et "gronde" dans le tonnerre (KLw évoque aussi le "bruit ", kleos). Ainsi, à travers cette alliance du nom et de l'image du personnage, on aperçoit une entité "géante" qui préside aux grands rites de la Saison des Orages. Un personnage de procession, apte à devenir peu à peu un"géant de carnaval". En ces moments de célébrations où se succédaient, dans les temps anciens, l'émotion tragique des sacrifices et les joies de la fête, on voit se façonner l'image du "Clown", KLw-n, "l'homme au bâton", transmise par la tradition rurale. Miniaturisée aux dimensions d'un amuseur enfantin, l'image au visage lunaire, blanc et camus, reste toujours liée au monde des étoiles. Comme telle, elle reste porteuse de l'interrogation naïve et pathétique de l'Homme sur son destin. En ce sens elle offre bien une "clé" de l'Acte rituel qui devait devenir théâtre (Voir le texte, admirable d'intuition, d'Henri Miller : "Le clown au pied de l'Echelle").

Une étude attentive des images figurées : les silhouettes de divinités, de héros et d'animaux mythiques, sculptées ou représentées en peintures, ont été tracées pour transmettre, à l'origine, une pensée d'ordre religieux, une réflexion sur la condition humaine et son rapport avec les forces de vie et de mort qui la régissent. En ce sens, elles sont des idéogrammes.

En les examinant attentivement, on y voit apparaître un vocabulaire assez constant : l'orientation de gauche à droite (=sens des constellations pour l'observateur tourné vers le sud, l'Orient à sa gauche et l'Occident à sa droite) paraît traduire la marche des entités célestes du Levant au Couchant; l'orientation vers la gauche traduit la marche "rétrograde" de la Lune, conductrice des âmes et des flux vitaux, dans sa visite mensuelle des maisons du Zodiaque (Lune=Sin en Mésopotamie), le sens "senestre" devenu "sinistre" en raison de son rapport avec le passage des âmes à travers la mort. La silhouette sacrée, orientée de gauche à droite, torse de face et jambes de profil, genou gauche ployé en avant, se retrouve dans l'art sacré de tout l'hémisphère nord.

On voit, de même, un jeu de symboles manifester son universalité : des ailes pour exprimer l'appartenance au domaine céleste, des serpents pour traduire les éclairs (l'éclair "serpente"), manifestation suprême de l'énergie divine bi-polaire créatrice/destructrice, l'image du Fauve (panthère, léopard, jaguar, lion, tigre) pour traduire le rugissement et, par là, la présence invisible de cette énergie (Héraklès en est revêtu, tout comme Shiva qui mène la danse cosmique de la création/destruction, Dionysos la chevauche, etc.). La Lune, maîtresse absolue des calendriers anciens (elle l'est encore pour de nombreuses cultures religieuses, l'islam en particulier) apparaît comme un fin bec d'oiseau (ibis) une dent, un croc, une défense d'ivoire, puis une tête ronde sans corps que sa disparition progressive rend aveugle (l'Egypte est très claire à ce sujet), avec la découverte des techniques nou-velles, elle devient un arc, bientôt arc d'argent, une navette de tisserand, une nacelle, barque-berceau où navigue la divinité renaissante.

De la rencontre de ces images contrastées en noir et blanc, quand leur sens religieux originel est oublié, peuvent naître dans la tradition orale des séquences mythiques à succès qui traversent le temps, reconnaissables dans des cultures apparemment éloignées: la décapitation lunaire (thème Persée-Perkuns, de la Méditerranée à la Baltique), la tisserande du ciel (thème Pénélope, de la Grèce à la Chine où il inspire le conte le plus populaire encore de nos jours), etc.

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Mythologie théâtrale et calendrier
Partie sans idée préconçue, l'analyse attentive des grandes images liées aux origines du phénomène "théâtre", Dionysos, Herlquin/Arlequin, Shiva, Hanuman, Soun Wou Kong, démontre, semble-t-il, leur appartenance à un jeu de figures mythiques étroitement liées aux plus anciens calendriers religieux et aux célébrations saisonnières.

La tradition grecque met bien en évidence ce lien logique, quand elle fait des rituels d'Automne, autrefois sacrificiels, marqués des danses de transe des Ménades-Bacchantes de Dionysos, la source originelle de son théâtre. La tradition chinoise qui montre, à l'origine de l'Opéra chinois, le rituel d'exorcisme théâtralisé de "Moulian aux enfers", où un jeune héros inspiré d'esprit divin s'en va, tout comme Dionysos, rechercher sa mère à travers le domaine des Ames, en précise la date et les circonstances : la fête de l'Ollampan, Pleine lune de l'Equinoxe d'Automne (lire à ce sujet "Mémoires de l'Empire céleste" où Jacques Pimpaneau, sinologue, conservateur du Musée Kwok On (musée des Arts du théâtre asiatique, actuellement transféré à Lisbonne parce que Paris n'a pas su le retenir) décrit cette célébration théâtrale singulière qui allie "mystère" médiéval, réjouissance collective et jeux de cirque dangereux. De nombreux éléments convergent pour situer dans les célébrations rituelles de la fin de l'été et du glissement vers l'Hiver, où les forces de vie se mettent en sommeil, la naissance de l'acte chamanique dansé, chanté, opéré par de très anciens chasseurs, qui devait devenir "théâtre" (grec Théaï, je contemple religieusement).

Un lot d'images archétypes, évocatrices de la renaissance des forces de vie à travers la mort. En ce moment particulier du cycle de l'An, l'Automne, les forces créatrices semblent en balance : moment du "passage des âmes". Ce moment ambigü est souligné par l'envol (bien oublié de nos jours) des grands oiseaux saisonniers (cygnes sauvages, oies sauvages, grues, cigognes) symbole autrefois impressionnant de la migration et de la réincarnation au printemps suivant des principes de vie (voir, en Grèce, le rôle de la Geranos, la Danse de la Grue, première grande danse rituelle liée au sacrifice propitiatoire des jeunes gens livrés au Minotaure, et, de l'Europe à la Chine, l'image de la Grue ou de la Cigogne "porteuse d'âme" à travers la mort vers la réincarnation sous forme de nouveaux nés). Au berceau du théâtre : la rencontre avec les âmes des ancêtres, rite d'exorcisme et invitation à une heureuse réincarnation (thême universel du voyage du chamane dans l'Au-delà: Gilgamesh, Moulian, Dionysos, Orphée, Héraclès, Thésée, etc., "aux Enfers"). Un rite encore pratiqué en Pologne et Lituanie au XIXème siècle, thème brillamment repris par Adam Mickiewicz, le Victor Hugo de la Pologne, dans "les Aieux".

Calendriers lunaires et mythologie théâtrale
Toute date cérémonielle, dans les temps très anciens, est marquée par une phase lunaire, en particulier, la lune disparue ("aveuglée") et le fin croissant qui suit ces nuits sans lune, début de cycle, début de mois, début de l'an, et la pleine lune (Visage, Regard divin retrouvé), sommet de la puissance lunaire, invitation aux grands rassemblements nocturnes.

Cette attention portée (encore actuellement en Islam) à l'image présentée par la "Reine des Nuits", implique l'observation des constellations qu'elle rencontre et avec lesquelles elle forme des figures composites.

Source d'idéogrammes à deux termes, Lune+constellation-repère. Exemple type: MN+TwR, Min (Men, Moon, Mont, etc., Lune et mois lunaire) + Taur (Athir, Hathor, Tou, Taurus etc.,grand bovin) = Mino-Taure (Men-Taure, Men-Tou, Taor-Min): "Lune au Taureau", signal de l'ouverture des festivités sacrificielles à la nouvelle lune qui suit le lever de la constellation du Taureau.

L'observation du ciel et l'étude des grandes images mythiques liées aux fêtes de Nouvel An, montrent avec évidence que le secteur saisonnier le plus riche en étoiles de première grandeur qui dessinent des figures singulières, est le secteur Sirius-Orion-Taureau Pléiades, sur les rives de la Voie Lactée. Un paysage nocturne (qui se dévoile pour nous en hiver) qui offre un véritable musée de figures sacrées. La Tête-Lune sans corps vient y composer, en se plaçant sur les formes dessinées par des constellations, (Chien, Géant à la ceinture de Trois Etoiles (Trois Fruits d'or, un Trident), Taureau (plus anciennement Sanglier), des personnages "géants", dont les mythes expliqueront les aventures. La Voie Lactée étant considérée dans la pensée ancienne, quasi universellement, comme le flot des âmes, ces aventures reflètent (avant d'être déformées et réduites par les conteurs successifs à des faits purement humains) le contexte cérémoniel, sacrifices et hiérogamies, qui entourait autrefois le "passage des âmes". L'une des figures principales est sans conteste le Chasseur Orion (Ogr, celte Ogron, Agr, en Inde Agraani) qui se dessine sur la nuit comme un "Géant au glaive" poursuivant le petit peloton des Sept Petits (lesPoussins, la Poussinière, le Poucet: la Pléiade). Ces aventures gardent le souvenir des rituels anthropophagiques de chasseurs de la préhistoire, comme en témoignent le nom de l'étoile-repère d'Orion : Betelgeuse, Bet el Ghouz "la maison de l'Ogresse".

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Perspectives offertes par cette recherche
En ce qui concerne les hypothèses que l'on peut lancer sur les cultures de la préhistoire, la piste de recherche ainsi définie nous amène à nous représenter un chamanisme sidéraliste de chasseurs et de premiers pasteurs, inventeurs des premiers calendriers élaborés, structurés sur l'observation de quatre éléments sidéraux : la lune, le soleil, la planète Vénus, et le retour annuel du secteur étincelant Pléiades-Taureau-Orion-Sirius-Voie Lactée. Une culture prestigieuse au temps des glaciations, émigrant en Amérique vers -30000, caractérisée par de grands rassemblements sur des lieux sacrés, lors des fêtes d'Harmonisation des Cycles solaires et lunaires (intercalation d'un Treizième mois lunaire "hors du temps" pour maintenir les mois lunaires à leur place dans les saisons). Lors de ces rassemblements, les sacrifices de nombreuses victimes sous forme de combats rituels, les hiérogamies, les représentations imagées de la giration des cycles de vie (dont témoignent encore le "palovolador" des Maya et la "danse des cordelles" des Méditerranéens), semblent avoir marqué fortement la mémoire des peuples. Ces images archétypes à la fois attractives par l'impression qu'elles ont laissée de mise en harmonie du groupe humain avec le cosmos, et répulsives par leur aspect meurtrier et "sauvage", paraissent continuer leur course dans l'inconscient collectf, présentes et vivaces dans l'inspiration des artistes "inspirés" (le cinéma est leur exutoire favori), et aussi actives et sources de pulsions dangereuses dans les groupes humains qu'une crise historique amène à perdre leurs repères.

En ce qui concerne le théâtre, la prise en considération de ce qui rattachait autrefois nombre de personnages mythiques à la puissance de création universelle qui joue à travers la vie et la mort, nous fait côtoyer les intuitions d'Artaud. Elle tend à faire passer dans le jeu théâtral que nous avons si souvent réduit à l'expression de caprices humains individuels, un courant supérieur, un survoltage qui fait surgir "non des hommes, mais des êtres": sous cet éclairage, par exemple, Médée la magicienne, expression de la puissance lunaire perturbatrice du mental, qui nous vient d'un temps de religiosité sacrificielle où les peuples, par un étrange aberration, envoyaient en messagères à la divinité des vies encore pures, des vies d'enfants, est bien autre chose qu'une femme jalouse.

De même, ce retour aux sources modifie notre regard sur l'utilisation des couleurs, des lumières, et la scénographie: réaliser les orientations, les placements dans l'espace, les contrastes de clarté et d'ombre, qui étaient autrefois inhérents à certains personnages (ce que saisissait si bien Fellini) conduit à construire des séquences dotées d'une plus grande puissance de fascination: elles réveillent les images ancestrales endormies dans la mémoire collective.

L'incitation à la réflexion sur les origines ne doit pas conduire à un "théâtre-musée". Elle doit au contraire remettre le jeu théâtral devant son potentiel explosif, et devant son rôle -éminent et singulier - dans la société: point de passage vivant d'émotions et d'idées et, par là, tribune de réflexion collective sur les problèmes vitaux qu'il importe de résoudre. Elle peut contribuer à redonner à "l'Acteur" confiance en sa dignité première, celle de l'officiant, du chamane qu'il fut en des temps lointains, celle d'un point de contact - dangereusement - fusible indispensable au groupe humain qu'il relie, par une dépense totale de son énergie vitale, à l'image de son destin.

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Biographie de René-André Lombard

René-André Lombard a exposé les différents aspects de sa recherche dans le cadre du "Cercle d'Etudes théâtrales" du théâtre du Chien qui fume, Compagnie Gérard Vantaggioli, Avignon, et au cours de nombreuses conférences illustrées de projections, en particulier à la Maison du Off, lors des Festivals successifs en Avignon et au théâtreToursky, à Marseille, dans le cadre de l'Université populaire créée par Richard Martin. Il a collaboré au travail de réflexion préparatoire de troupes théâtrales qui cherchaient à décrypter plus profondément des personnages ou des thèmes archétypes issus de l'antiquité, particulièrement:

A Toulouse, Cie "L'Embarcadère", Madeleine Achard pour "Periclès deTyr" et récemment "les Nobles Cousins", deShakespeare.

A Clermont, Wakan-théâtre, DominiqueTouzet, pour "lesTroyennes" et "Psyché"

A Paris, Sarah Boréo pour "la Femme acéphale" de Prévert; Elisabeth Czerczuk, pour "le Cri d'Ophélie", "Matka", "les Aieux", "Balchez Witold G.".

En l'île de La Réunion, "théâtreTalipot", Philippe Pelen, pour "M" et "Les Porteurs d'Eau", etc.

Pratique suivie de l'animation de créations collectives
En Bourgogne en Foyers de Jeunes ("Pétaloploumch", "Schrapout, l'interrogation", "Le Jeu des Epouvantails "), ou en collaboration avec le théâtre de Bourgogne ("Fanfare", musique de Jean-MarieSénia)

A la Ciotat ("LaSéparation", avec le théâtre de la Chilière, René Menguy)

Textes de théâtre
"Animafil", "Animacorrida" (Compagnie Patrick Renaudot), "L'insomnie" (Trac-théâtre, Michel Damiens, Beaune et Cie Raybaud,Toulon), "Le Clin d'Ïil" (célébration du Centenaire du Cinéma à la Ciotat)

Télévision
"Droit d'asile" (dramatique dans les débuts de la 2ème chaîne, réalisation René Lucot, avec Annie Sinigaglia et Robert Etchevery)

Poésie
"Au passant qui sifflote en marchant" (poèmes et paroles de chansons, qui figurent au répertoire de Pascal Lanckbeen, chanteur-compositeur accordéoniste), "Jonas" (cantate pour chÏur et orchestre, musique d'Yvan Markovitch, ChÏur et orchestre de Bourgogne). Collaboration avec Patrick Fishman, contes musicaux ( Editions Souffle d'Or)

Danse
"Galactéadora" (argument de spectacle chorégraphique inspiré du mythe indien du Barattement de la mer de Lait, Nuit de l'Espace au Circuit Ricard, Atelier Sept, Strasbourg, Cie Tanagra, Francine Gartner.), "Maïnad" (images diony-siaques (Francine Gartner, Paris, Regard du Cygne, Strasbourg, TNS, Catalogne, théâtre de Berga), " Rituel pour Vaslav" (images pour Nijinsky, scénographie).

Collaboration suivie avec les associations de "Danse Libre", enseignement transmis par les élèves du danseur Malkovsky (issu du courant isadorien) et créateur d'une méthode de travail, d'une étude du corps en mouvement, et d'une façon de penser la Danse profondes et originales.

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Contacts

Théâtre du Chien qui fume, rue des Teinturiers, 84000 Avignon. Tél.: 04 90 85 25 87.

Editions Poliphile, Château de Ferrières, 81260 Brassac. Tél.: 05 63 74 03 53.

Editions Thot (en ce qui concerne "LeSinge et les Etoiles) Passeport Formation, 32, rue de New York, 38000 Grenoble. Tél.: 04 76 49 00 83.

AIR Danse et FEDALI (Fédération européenne de la Danse libre), Notre-Dame de la Garde C31, 13600 La Ciotat. Tél.: 04 42 71 71 64.

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